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Femmes Enceintes

Vos ostéopathes Paris Vous explique la grossesse extra-utérine

By 4 décembre 2015No Comments

Grossesse extra-utérine

Elle représente environ 2% des grossesses.

I) Définition :
C’est la nidation ectopique de l’œuf …

Grossesse extra-utérine

 

 

 

Elle représente environ 2% des grossesses.

 

I) Définition :

C’est la nidation ectopique de l’œuf qui se niche le plus souvent au niveau des trompes.

 

II) Facteurs favorisants :

Ce sont les antécédents d’infection à chlamydia, les suites de chirurgie des trompes, le tabac, le stérilet, les FIV.

 

III) Facteurs anatomiques :

Il existe 3 localisations des grossesses tubaires :

– l’ampoule dans 75% des cas ;

– l’isthme dans 20% des cas ;

– l’interstice dans 5% des cas.

 

IV) Clinique et interrogatoire :

1) Tableau clinique :

On s’intéressera aux femmes en période d’activité génitale qui présentent :

– une aménorrhée secondaire : soit absence totale de règles, soit présence de petits saignements au moment des règles qui correspondent à la nidation de l’œuf ;

– une douleur basse, unilatérale ;

– des métrorragies brunes, peu abondantes ;

– un malaise (lipothymie) quelques fois.

L’interrogatoire recherche les facteurs de risque comme les antécédents de fausses couches, de salpingites, de GEU.

Il n’y a pas de signes sympathiques de grossesse (seins volumineux, irritabilité).

 

2) Examen gynécologique :

On trouve :

– un utérus ramolli ce qui est un signe de grossesse mais il l’est moins que dans une grossesse normale ;

– une masse latéro-utérine à la palpation abdominale ;

– un cul de sac de Douglas douloureux car il y a un hémopéritoine.

 

3) Examens complémentaires :

On fait :

– un bilan biologique en dosant les β-HCG qui normalement double tous les 2 jours jusqu’au 3° mois de grossesse et retombe à 0 après l’accouchement ;

– une échographie ;

– une biologie de l’infection.

 

 

V) Diagnostic différentiel :

Il faut penser à l’appendicite et aux kystes ovariens.

 

VI) Traitement :

Il faut :

– arrêter les saignements ;

– conserver la fertilité ;

– supprimer la GEU ;

– limiter les récidives.

On fait une chirurgie sous coelioscopie où l’on pratique soit une salpingotomie, soit une salpingectomie si la trompe est trop abîmée.

Au niveau médicamenteux, on donne du méthotrexacte qui est un avortif et qui empêche la multiplication cellulaire.

 

VI) Grossesse extra-utérine compliquée :

Elle se complique par une rupture dans le péritoine entraînant une inondation ce qui devient une urgence médicale, ou par un hématocèle rétro-utérin.